Etoiles et éblouissements – ( RC )
Dessin perso, par rapport à deux oiseaux gravés sur un vase grec
( exposition la femme dans la Grèce Antique – vieille Charité, Marseille ) –
J’ai vu tant de choses
au long de mon voyage
que je garde en mémoire
l’éblouissement .
Ce sont les harmonies
d’une symphonie,
les sculptures torsadées
dans les chapiteaux romans .
Ce sont ces artistes
qui ont donné leur âme,
à l’humanité
et semé des étoiles.
Pourtant,en suivant leur route ,
beaucoup gardent la vue
rivée sur le sol,
et cherchent une voie qu’ils ne trouvent pas .
La route que choisit l’oiseau
s’appuie sur le ciel,
beaucoup moins entravée .
Son horizon est plus élargi.
Sans prétendre être un oiseau,
et dominer le monde,
on gagnerait sans doute,
pour guider son chemin
à mieux regarder les étoiles.
–
RC – dec 2016
Des instants, enrobés de l’épaisseur inconnue de la nuit – ( RC )
–
Il y a des cloches qui tintent à la volée,
Elles résonnent en silence,
Répondent aux instants,
Enrobés de l’épaisseur inconnue de la nuit,
Quand nous marchons tous deux
Dans la voie mystérieuse du sommeil .
Ce qu’il reste d’une fête qu’on ignore …
Des regards plongés dans une profondeur,
Dont on ne sait plus rien,
Tournés à l’intérieur de notre être,
Fenêtre discrète du coeur.
Nous portons l’oubli dans notre esprit,
Et la beauté de la neige immaculée,
Que l’on découvre au matin,
Accordée à la musique de ta voix,
Quand je me réveille,
A tes côtés.
–
RC – sept 2014
Une gerbe de fleurs à cueillir – ( RC )
–
Les songes basculent dans la nuit en devenir,
Nos yeux anéantis, délivrés du jour,
Sous la caresse des soupirs,
Ne contiennent plus les parcours,
Aux creux des draps repoussés
Il n’y a même plus d’espace entre nous,
Juste le temps des voeux exaucés
Et des rêves les plus fous.
Au coeur en liesse, sa danse,
Tu prends toute la place,
Et rythmes ta cadence,
Occupant tout l’espace,
Prêté à la beauté,
Dont tu es le royaume,
Même invisible, dans l’obscurité,
Et de mes blessures, le beaume.
Je n’ai pas besoin d’ouvrir les yeux,
Ni d’échanger un regard ;
Nous sommes bien, tous deux,
Avides, en nos gestes hagards. >
S’il y a des fleurs à cueillir,
Je t’en offre une gerbe, …
Vois le printemps jaillir,
Accordé à ton corps superbe.
–
RC – février 2014
une réponse « décalée », au texte d’Arthemisia , de 2007… »Rêve et réalité »
D’étranges plumes à la fenêtre – ( RC )
–
On garde bien au creux de son esprit,
Les chants d’amour qu’on y fait naître
De somptueuses couleurs au fond du nid,
Et d’étranges plumes à la fenêtre.
–
A ne pas oser les chanter,
Et les laisser dans la maison close,
L’absence d’air va les éventer,
Aussi longtemps qu’ils reposent…
–
Comment ces oiseaux sont-ils nés ?
Nul pour l’instant, ne sait y répondre…
Ce serait une génération spontanée,
Apparue sans qu’on ait à pondre…
–
Alors plutôt que les décrire,
J’ouvre la fenêtre sur l’été,
En laissant la chaleur envahir,
Et donner aux chants, leur liberté.
–
La chair et le sang se sont faits verbe,
Et s’envolent avec ferveur,
Parmi les arbres et les herbes,
Prenant de la hauteur.
–
Il faut aussi que tu me dises,
La mélodie de ton livre,
Des chapitres à gourmandises,
Qui te rendent aussi, un peu ivre.
–
Les oiseaux de l’écrire,
Sont en mouvement .
… Ils quittent les figures de cire,
Pour rejoindre le firmament.
–
It keeps well in the crook of his mind,
Songs of love that gives birth
Sumptuous colors at the bottom of the nest,
And strange feathers to the window.
–
Not to dare them singing ,
And leave them in the closed house ,
The absence of air the fan will ,
As long as they rest …
–
How these birds are born?
Nobody for now, no one knows answer …
It would be a spontaneous generation ,
Appeared without having to lay …
–
So rather than describe ,
I open the window on summertime
Leaving the heat invade
And give the songs , their freedom.
–
Flesh and blood are made verb,
And fly away with fervor
Among the trees and grasses ,
Taking the pitch.
–
We also need you to tell me ,
The melody of your book
Chapters of delights ,
That also makes you a little drunk.
–
Birds of writing ,
Are in move.
…They leave wax figures ,
To reach the firmament.
–
RC – February 2014
RC- février 2014
–
La neige a quitté l’hiver … – ( RC )
–
Il faut laisser les rêves et les cauchemars s’en aller tout seuls,
Ou bien plonger au dedans
Le temps d’un oubli,
D’un désir d’oubli,
Ou d’un désir tout court,
–
Je vais recouvrir tes orteils,
La couverture a glissé,
Les petits monstres sont partis,
Ils ont eu peur de l ‘aube.
Je vais me lever préparer le café.
–
Puis je reviendrai arranger les coussins,
Finalement, je me glisse au chaud,
Au creux de tes mouvements lents,
Personne n’a coupé tes mains,
> Tu t’aimes….
–
Et je caresse avec toi tes songes,
Ils ont une douceur de mousse
Blanche,
…. La neige a quitté l’hiver,
Pour t’habiller de tiède.
–
RC – décembre 2013
–
en réponse à un texte de Geneviève L’Heureux
–
Poudre tiède, et braises (RC)
J’ai fouillé dans les cendres
Et senti la poudre tiède de douceur
Accompagnée des morsures des braises » Ren
M, a sélectionné ces trois vers en provenance de « j’ai cherché le feu », en y faisant écho avec :
A Ren, je réponds:
–
Tu m’as enflammée l’espace d’un souffle -étreinte.
Comme tu as pris ton temps pour m’éteindre!
Ah! mais tiens je suis encore de braise!
—
ce qui a généré ———>
Ta parole est en moi, et tes yeux de braise
J’ai bien senti sur ma peau, tes dialogues ardents
Qui délaissent le tiède et le prudent
Si brûlants tes souvenirs, que je baise,
Souvenirs palpables qui reviennent me guider
Qui a dit que je voulais t’éteindre ?
C’est toi que je voudrais étreindre
Tout entière, et ton corps et tes idées
Le dialogue enchanté des amants
Va remuer les cendres
Ce n’est plus l’hiver, ni décembre
Mais le renouveau attendu, du printemps…
–
RC – 3 juin 2012
–
Maintes mains ( RC)
maintes mains
Peinture – Picasso,
mainpeinture : Henry Mosler.
Dessin : Régine Chiesa
Si ces extensions en toucher,
au parcours des surfaces tièdes,
des frissons chair de poule,
sont tiens,
qu’ils capturent,
relâchent et agacent,
ce qui fait homme
L’art africain au Nigéria: les Yoruba
–
Sur les Yoruba ( ethnie du Nigeria et Bénin).. vous trouverez de la documentation approfondie, chez “regard éloigné” , dont j’extrais ici, ce qui touche au côté artistique… et que j’illustre de deux croquis que j’ai faits récemment en regardant des masques de ce pays, de la fondation Pierre Guerre à Marseille ( visibles au musée de la Vieille Charité)
–
dessin perso: masque Yoruba aux béliers. Encre de chine « graphique » avril 2012
La partie en bois du masque doit répondre à des critères formels et esthétiques, à la fois précis et variés. Placé sur la tête, siège de la sagesse de l’homme, il incarne l’esprit de l’ancêtre fondateur de la société. Ses pouvoirs sont renforcés par la personnalité du porteur et la qualité de sa famille, même si, en principe, les spectateurs ne connaissent pas l’identité de l’homme sous le masque. Celui-ci doit danser à la perfection, car, à travers lui, c’est tout le prestige de la société qui est enjeu. Il doit également être aussi solide physiquement que moralement.
dessin perso masque Yoruba au « tambour »… 2001
–
Les traits du masque gèlèdè sont soulignés par des scarifications sur les joues et le front, caractéristiques de la civilisation yoruba ou nago, qui en compte des dizaines de variétés. Si l’aire culturelle yoruba a développé la culture du masque à scarifications, ces marqueurs culturels et identitaires ne figurent pas sur tous les masques. Le Gèlèdè est le seul des deux classes de masques à en porter.. Les marques les plus courantes sur les masques gèlèdè sont le kpélé et surtout l’abaja. Le premier est constitué par trois traits verticaux sur chaque joue. Le second présente trois traits horizontaux, assez longs, sur chaque joue et trois autres, verticaux et plus courts, sur le front. Il faut noter qu’un grand soin est toujours apporté à leur parfaite et harmonieuse exécution. Les scarifications visibles sur les masques gèlèdè ou les figurines garnissant certaines tenues égun n’ont pas plus de signification que celles qui marquent les visages des hommes. Elles sont essentiellement un élément d’identification et un critère de beauté pour les hommes et les femmes yoruba.
dessin perso – avril 2012 Masque Yoruba Bénin ( l’identique à celui qui a inspiré mon dessin en 2001), Fondation P Guerre. Marseille
Beaucoup d’interdits et de tabous entourent les masques. Ils sont plus nombreux et entraînent des sanctions plus sévères chez les Égun que chez les Gèlèdè. Ceci s’explique par le fait que les Égun constituent des sociétés secrètes. Toutefois, la loi du silence est fondamentale pour les deux organisations.
Si aucun mystère n’entoure l’identité du « porteur du bois », comme on appelle souvent l’homme qui revêt un masque gèlèdè, nul ne doit cependant l’interpeller ou l’appeler par son nom pendant sa « sortie ». Lui-même devra s’abstenir avant, pendant et après la danse, de mentionner, dénoncer ou critiquer les sorcières Il lui est également interdit, au cours de la danse, de faire tomber son masque ou de découvrir son visage, même si tout le monde connaît son identité.
–
Chaque région du Nigéria possédant ses propres coutumes, croyances, ce pays est riche d’expressions artistiques diverses – dont les Yoruba sont – un “exemple”.
Au niveau artistique, cet article sur les masques indique plus précisément le lien avec l’art de Picasso
A noter que le musée des civilisations africaines, à Lyon, possède aussi de belles “pièces” Yoruba
Disposant sur ma toile, des couleurs habitées (RC)
—
Disposant sur ma toile, des couleurs habitées (RC)
—
A fait l’objet d’une variation poétique de Jean-Jacques Dorio,dans ses « correspondances« ,
–
et d’un article de Libellus dans « sa vue de la fenêtre dans la nuit ».,
–
J’ai fait mon propre écho poétique à celui de Jean-Jacques, avec le texte ci-dessous, en me rappelant la région des Pouilles, et particulièrement Polignano-a Mare ( au sud de Bari)
–
La fenêtre s’ouvre sur nos voyages secrets
Buées du vacarme salin des rafles sur l’espace
Ce qui nous tient éveillés, et rend sagaces
Sous cet après-midi luxueusement malaxés,
–
L’ajout et le reflux, matières minières
À laisser la mer nous envahir d’hier :
Le petit carré d’ocre résiste sans pensées
Mais en couleurs seulement dépensées
–
Sans paroles, et sans la moiteur intruse des terres d’été
En cet instant unique, à l’ombre évasive des oliviers,
Témoins millénaires de l’Italie proche de Sicile,
Du monde en regard mythologique, et en îles…
–
Immobile encore, sous les saccades du vent
Témoin de notre passage et notre instant
Sans pour autant me risquer à convier l’éternité
Disposant sur ma toile, des couleurs habitées…
—
en tentant une traduction ;toute interprétation ( meilleure, ou différente ) sera bienvenue…
—
The window opens on our secret travels
–
Mist of saline uproar raids on the space
–
What keeps us awake and makes us sagacious
–
Under this afternoon luxuriously blended,
–
The addition and ebb, mineral materials
–
To leave the sea , invade us of yesterday:
–
The small square of ocher resists , without thoughts
–
But in colors, only expended
–
Without words, without wetness intruse of summer lands
–
Evasive shade of olive trees, in this unique moment,
–
Witnesses of thousand years, of Italy close to Sicily
–
A look,put in mythological world, and islands …
Still yet, under the wind jerks
–
Witness of our way, and our instant
–
Without risking me to invite eternity
–
Arranging on my canvas, colors inhabited ….
–
–
NB: pour ceux qui apprécient Nicolas de Staël, bien que ma peinture ne se situe pas dans le même état d’esprit, j’ai retenu sa citation, qui me semble chez lui, résumer beaucoup de choses, ainsi que chez un grand nombre d’artistes utilisant la peinture…:
L’espace pictural est un mur, tous les oiseaux du monde y volent librement, à toutes profondeurs.
Nicolas de Staël, Lettre à Pierre Lecuire, 1949
–
–
NB: pour ceux qui apprécient Nicolas de Staël, bien que ma peinture ne se situe pas dans le même état d’esprit, j’ai retenu sa citation, qui me semble chez lui, résumer beaucoup de choses, ainsi que chez un grand nombre d’artistes utilisant la peinture…:
L’espace pictural est un mur, tous les oiseaux du monde y volent librement, à toutes profondeurs.
Nicolas de Staël, Lettre à Pierre Lecuire, 1949
L’art africain – suite – le Congo
L’art traditionnel au Congo, présente des facettes très diverses, du fait de la multiplicité des ethnies…
L’exposition de Bordeaux » voir l’invisible« ,
montrait justement plusieurs des facettes de cet art, que je présentais dans la statuette Hemba, avec mes croquis, ( l’humanité commence par le nombril)
en voila d’autres, témoignant de cette diversité
avec les fameuses coiffes Mangbetu, dont voici une photo ( par ailleurs la galerie flickR de ggnyc, d’où est extraite cette photo, comporte nombre de reproductions intéressantes et détaillées)
Masque Salampasu – Kasanga
— pour mieux voir les croquis à la « taille réelle », cliquer directement sur les images, vous les verrez en plus grand format
—-
L’ensemble des croquis perso a été fait sur place (environ 80 )
D’autres renseignements sur mes articles par rapport à l’art Africain
voir mon rapport avec l’art africain, consulter
aussi https://ecritscris.wordpress.com/2012/01/09/lart-africain-au-burkina-faso/
https://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-02-eklablog/
https://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-03-la-terre-cuite-du-ghana/
https://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-05/
https://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/71/
https://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-07-croquis-musee-des-arts-premiers/
et aussi pour certaines figurines, la stylisation extrème des formes: voir la tête de cette statuette Yanda
ou cette statuette Zande, qui en a les mêmes caractéristiques
l’art africain au Burkina Faso
l’art africain toujours intéressant dans ses formes et solutions pour combiner force et symbolisme est présent dans de nombreuses collections, en Suisse, en particulier, et aussi à la fondation « Guerre », située au musée de la Vieille Charité à Marseille c’est sur place – à la Vieille Charité – que j’ai fait ces croquis.
Le Burkina Faso, pays de l’Afrique de l’Ouest cotoyant le Niger, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Ghana est resté enclavé et très traditionnel. La caracctéristique de son art est différente de cellle des autres pays.
masques et objets comportent souvent un aspect polychrome à deux ou trois couleurs principalement; noir, blanc, ocre rouge, de même que les décorations symboliques de certaines maisons ou concessions du sud du pays, en particulier chez les Gourounsi.
Au niveau des usages artistiques, plusieurs ethnies composant le pays donnent chacune naissance à des formes particulières: les Baoulé, les Bobo,les Bwa, les Lobi, les Mosso, les Gurunsi, pour n’en citer que quelques unes… ils sont souvent en forme de « plaques » et peuvent atteindre des dimensions importantes.
l’art africain au Burkina Faso masque « soleil »
l’habitat décoré est souvent en rapport… voir le palais royal à Tiébélé — et l’article qui en parle sur eklablog
toujours à Tiébélé, peinture sur mur récente ( fin dec 2011), avec technique traditionnelle Tiébélé étant d’ailleurs connu pour son palais royal, dont je présente plus bas une photo perso
Une synthèse des principaux domaines artistiques et types d’art présents au Burkina,
Beaucoup des masques tricolores étant justement une des spécialités des sculpteurs de la région de Tiébélé. l’art africain au Burkina Faso_ En « annexe » voir ma parution sur wordpress « Colonnes de mémoire »
R et l’art africain – 07- : croquis musée des Arts Premiers
croquis musée des Arts Premiers, quai Branly Paris
RC dit : Ces arts que l’on dit primitifs….
ces croquis ont été faits sur place – pinceau encre de chine et pilote, le 30 décembre 2009.
Ce « chapitre » présente des dessins par rapport à l’art Africain: masque Yohure de Côte d’Ivoire,
statuette du Bénin,
statue d’ancêtre Hemba (Congo ).
boîte avec couvercle poignée éléphant Lazi ( Zambie),
Chaque oeuvre de distingue par une constante invention de formes matières, qui montre la diversité et la richesse de chaque peuplade-ethnie…
La maternité Bamileke, grande statue assez récente,
est intéressante dans l’espace sous beaucoup d’angles, elle prend vraiment le volume comme quelque chose à trois dimensions, et autour duquel on peut tourner.
R et l’art africain – 06 – aquarelles
l’Afrique
avec ces « reproductions » de masques….
en fait, pour moi l’art Africain traditionnel, est un art accompli,
et le vocabulaire des formes, très inventif,
à travers un thème comme le visage, ici , permet et soutient une attitude créative, qui rentre un peu dans un état parallèle
( à savoir comment rendre la concentration, la densité, et la spiritualité qui peuvent se dégager des masques et statues ),
d’innombrables chef-d’oeuvres dont j’ai déja fait l’écho dans mon port-folio sur le musée du Quai Branly.
les deux derniers sont des masques de l’ethnie Dan ( côte d’Ivoire)
R et l’art africain – 05 –
dejà anciennes
mais dont certaines
n’étaient
pas encore
scannées…
et bien voila qui complète le « tableau »
R et l’art africain – 04 – le cavalier , et la figure assiseDogon
le petit cavalier, et la figure assise Dogon
( à noter que j’ai fait quatre versions de ce cavalier, vu sous des angles différents)
aquarelles création perso 2004 et 2009
R et l’art africain – 03 – la terre cuite du Ghana
la tête en terre-cuite du Ghana
Aquarelle : Création perso du 16 mai 2010
aquarelle de taille assez grande ( supérieure à un format A3)…
c’est un travail » dans l’humide », c’est à dire en superposant des couches de couleur avant que celles du dessous ne soient sèches…. ce que je fais rarement, et qui ici m’a pris pas mal de temps…
R & l’art africain- 01 — l’humanité commence par le nombril
l’humanité commence par le nombril
Ma seule richesse est le fil de Soi
Que je n’ai pas encore coupé. ( texte de constance 19)
–
Inscrite sous le garçon unijambiste,
» l’humanité commence parle nombril »
Elle nous relie donc à la mère,Un murmure infime
Trajectoires, orbites, et tours de piste .
Je tiens ce fil de soi , si fragile,
Et pourtant solidement enraciné vers sa terre.
issus de la même statuette du Congo, qui précise en légende: « l’humanité commence par le nombril » ethnie Luba Hemba
cliquer sur les reproductions pour les voir à la taille « originale »
le choix de cette statuette, et ces croquis parmi plusieurs dizaines réalisés, est dû au fait du « mystère » que me pose cette oeuvre, au sourire serein, presque Bouddha, que j’ai donc essayé de restituer à ma façon…
RC dit :
- Arthémisia a dit…
- …et les yeux clos sur son ventre, il regardait le monde…
- 8 mai 2011 14:25
- fbd a dit…
- j’aime beaucoup aussi la sculpture sacrée africaine!
lumière dedans
peinture acrylique sur toile non tendue… grand format 1,50x 1,70m
technique: superposition de couches de couleurs acrylique en transparence
Premiers travaux d’étudiant
Ainsi des jeux de lignes, qui ne sont pas ruptures, inspirés à l’époque , de ma découverte du cubisme, et de Marcel Duchamp
Avec sa variation en couleurs