Textes poétiques et d'actualité -nulle part ailleurs !

travaux personnels

Etoiles et éblouissements – ( RC )

oiseaux -  dcor  grec.jpg
Dessin perso, par rapport  à deux oiseaux  gravés  sur un vase grec

( exposition la femme  dans la Grèce Antique   – vieille Charité,  Marseille )  –

 


J’ai vu tant de choses
au long de mon voyage
que je garde en mémoire
l’éblouissement .

Ce sont les harmonies
d’une symphonie,
les sculptures torsadées
dans les chapiteaux romans .

Ce sont ces artistes
qui ont donné leur âme,
à l’humanité
et semé des étoiles.

Pourtant,en suivant leur route ,
beaucoup gardent la vue
rivée sur le sol,
et cherchent une voie qu’ils ne trouvent pas .

La route que choisit l’oiseau
s’appuie sur le ciel,
beaucoup moins entravée .
Son horizon est plus élargi.

Sans prétendre être un oiseau,
et dominer le monde,
on gagnerait sans doute,
pour guider son chemin

à mieux regarder les étoiles.

RC – dec 2016


Des instants, enrobés de l’épaisseur inconnue de la nuit – ( RC )

sculpture perso:  "le petit dormi"...  relief  inclus  dans un façade. (pierre)

–         sculpture perso:           « le petit dormi »… relief inclus dans un façade. (pierre)

 
Il y a des cloches qui tintent à la volée,
Elles résonnent en silence,
Répondent aux instants,
Enrobés de l’épaisseur inconnue de la nuit,
Quand nous marchons tous deux
Dans la voie mystérieuse du sommeil .

Ce qu’il reste d’une fête qu’on ignore …
Des regards plongés dans une profondeur,
Dont on ne sait plus rien,
Tournés à l’intérieur de notre être,
Fenêtre discrète du coeur.

Nous portons l’oubli dans notre esprit,
Et la beauté de la neige immaculée,
Que l’on découvre au matin,
Accordée à la musique de ta voix,
Quand je me réveille,
A tes côtés.


RC – sept 2014


Une gerbe de fleurs à cueillir – ( RC )

aquarelle perso -  Bordeaux  2012

        aquarelle perso              –            Bordeaux 2012

 

 

 

Les songes basculent dans la nuit en devenir,

Nos yeux anéantis,                 délivrés du jour,

Sous la caresse des soupirs,

Ne contiennent plus        les parcours,

Aux creux des draps repoussés

Il n’y a même plus d’espace       entre nous,

Juste le temps des voeux exaucés

Et des rêves les plus fous.

 

 

Au coeur en liesse,           sa danse,

Tu prends toute la place,

Et rythmes                   ta cadence,

Occupant tout l’espace,

Prêté à la beauté,

Dont tu es le royaume,

Même invisible,        dans l’obscurité,

Et de mes blessures,        le beaume.

 

 

Je n’ai pas besoin d’ouvrir les yeux,

Ni d’échanger un regard ;

Nous sommes              bien, tous deux,

Avides,               en nos gestes hagards. >

S’il y a des fleurs à cueillir,

Je t’en offre                 une gerbe, …

Vois le printemps jaillir,

Accordé       à ton corps superbe.

 

 

 

RC –  février   2014

 

une  réponse  « décalée », au texte  d’Arthemisia ,  de 2007… »Rêve et réalité »


D’étranges plumes à la fenêtre – ( RC )

dessin perso  -  croquis  à partir  de boutique d'antiquité parisienne.

dessin perso – croquis à partir de boutique d’antiquité parisienne.

On garde bien au creux de son esprit,

Les chants d’amour qu’on y fait naître

De somptueuses couleurs au fond du nid,

Et d’étranges plumes            à la fenêtre.

A ne pas oser les chanter,

Et les laisser dans la maison close,

L’absence d’air va les éventer,

Aussi longtemps     qu’ils reposent…

Comment ces oiseaux sont-ils nés ?

Nul pour l’instant, ne sait y répondre…

Ce serait une génération spontanée,

Apparue sans qu’on ait à pondre…

Alors plutôt que les décrire,

J’ouvre la fenêtre            sur l’été,

En laissant la chaleur envahir,

Et donner aux chants, leur liberté.

La chair et le sang se sont faits verbe,

Et s’envolent avec ferveur,

Parmi les arbres et les herbes,

Prenant                         de la hauteur.

Il faut aussi que tu me dises,

La mélodie de ton livre,

Des chapitres à gourmandises,

Qui te rendent aussi, un peu ivre.

Les oiseaux de l’écrire,

Sont en mouvement .

…   Ils quittent les figures de cire,

Pour rejoindre le firmament.

It keeps well in the crook of his mind,
Songs of love that gives birth
Sumptuous colors at the bottom of the nest,
And strange feathers to the window.

Not to dare them singing ,
And leave them in the closed house ,
The absence of air the fan will ,
As long as they rest …

How these birds are born?
Nobody for now, no one knows answer …
It would be a spontaneous generation ,
Appeared without having to lay …

So rather than describe ,
I open the window on summertime
Leaving the heat invade
And give the songs , their freedom.

Flesh and blood are made verb,
And fly away with fervor
Among the trees and grasses ,
Taking the pitch.

We also need you to tell me ,
The melody of your book
Chapters of delights ,
That  also makes you      a little drunk.

Birds of writing ,
Are in move.
…They leave  wax figures ,
To reach the firmament.

RC – February 2014

RC-   février 2014


La neige a quitté l’hiver … – ( RC )

dessin perso: nu - Bordeaux  2012

dessin perso:            nu –                 Bordeaux 2012

Il faut laisser les rêves et les cauchemars s’en aller tout seuls,

Ou bien plonger au dedans

Le temps d’un oubli,

D’un désir d’oubli,

Ou d’un désir tout court,

Je vais recouvrir tes orteils,

La couverture a glissé,

Les petits monstres sont partis,

Ils ont eu peur de l ‘aube.

Je vais me lever préparer le café.

Puis je reviendrai arranger les coussins,

Finalement, je me glisse au chaud,

Au creux de tes mouvements lents,

Personne n’a coupé tes mains,

>                Tu t’aimes….

Et je caresse avec toi tes songes,

Ils ont une douceur de mousse

Blanche,

…. La neige a quitté l’hiver,

Pour t’habiller de tiède.

RC   –  décembre  2013

en réponse à un  texte  de Geneviève L’Heureux


Poudre tiède, et braises (RC)

Egon Schiele
« Jeune Femme demi nue allongée « 
1911

J’ai fouillé dans les  cendres
Et senti la poudre tiède de douceur
Accompagnée des morsures des braises » Ren

M, a sélectionné ces trois vers en provenance de « j’ai cherché le feu », en y faisant  écho avec :

A Ren, je réponds:

Tu m’as enflammée l’espace d’un souffle -étreinte.
Comme tu as pris ton temps pour m’éteindre!
Ah! mais tiens je suis encore de braise!

 —

ce qui a généré ———>

 

 Ta parole est en moi, et tes yeux de braise

J’ai bien senti sur ma peau, tes dialogues  ardents

Qui délaissent le tiède et le prudent

Si brûlants tes souvenirs, que je baise,

 

Souvenirs palpables qui reviennent me guider

Qui a dit que je voulais  t’éteindre ?

C’est toi que je voudrais  étreindre

Tout entière, et ton corps  et tes  idées

 

Le dialogue enchanté des amants

Va remuer les  cendres

Ce n’est plus  l’hiver, ni décembre

Mais le renouveau attendu, du printemps…

RC    – 3 juin 2012


Maintes mains ( RC)

maintes mains

Peinture – Picasso,

mainpeinture : Henry Mosler.


Dessin : Régine Chiesa

 

 

Si ces extensions en toucher,

au parcours des surfaces tièdes,

des frissons chair de poule,

sont tiens,

qu’ils capturent,

relâchent et agacent,

ce qui fait homme

je veux que les miens dessinent des reliefs,
en courbe contournent,
bondissent au lisse,
s’enfoncent en fronce,
en en plisse, s’unissent.
Sans doute dans leur hâte ,
fébriles, nos doigts tactiles,
donneront place au galbe des paumes,
d’un plus large parcours,
du poids victorieux des membres oublieux,
la géographie ombreuse,
d’ obscurités juteuses..
palpations, palpitations, et délectations…
Nos mains aussi au plus grand hasard
des chemins empruntés se rencontreront.
Et nous serons en addition.
RC    juillet 2011

L’art africain au Nigéria: les Yoruba

 

 

Sur les Yoruba (  ethnie  du Nigeria  et Bénin)..  vous  trouverez  de la documentation approfondie, chez “regard éloigné” ,  dont j’extrais ici, ce qui touche  au côté artistique…  et que j’illustre  de deux  croquis  que j’ai faits  récemment en regardant des masques  de ce pays,  de la fondation Pierre Guerre  à Marseille                 (  visibles au musée de la Vieille Charité)

dessin perso: masque Yoruba aux béliers. Encre de chine « graphique » avril 2012

La partie en bois du masque doit répondre à des critères formels et esthétiques, à la fois précis et variés. Placé sur la tête, siège de la sagesse de l’homme, il incarne l’esprit de l’ancêtre fondateur de la société. Ses pouvoirs sont renforcés par la personnalité du porteur et la qualité de sa famille, même si, en principe, les spectateurs ne connais­sent pas l’identité de l’homme sous le masque. Celui-ci doit danser à la perfection, car, à travers lui, c’est tout le prestige de la société qui est enjeu. Il doit également être aussi solide physiquement que moralement.

 

dessin perso masque Yoruba au « tambour »… 2001

 

 

Les traits du masque gèlèdè sont soulignés par des sca­rifications sur les joues et le front, caractéristiques de la civi­lisation yoruba ou nago, qui en compte des dizaines de variétés. Si l’aire culturelle yoruba a développé la culture du masque à scarifications, ces marqueurs culturels et identi­taires ne figurent pas sur tous les masques. Le Gèlèdè est le seul des deux classes de masques à en por­ter.. Les marques les plus courantes sur les masques gèlèdè sont le kpélé et surtout l’abaja. Le premier est constitué par trois traits verticaux sur chaque joue. Le second présente trois traits horizontaux, assez longs, sur chaque joue et trois autres, verticaux et plus courts, sur le front. Il faut noter qu’un grand soin est toujours apporté à leur parfaite et harmonieuse exécution. Les scarifications visibles sur les masques gèlèdè ou les figurines garnissant certaines tenues égun n’ont pas plus de signification que celles qui marquent les visages des hommes. Elles sont essentiellement un élément d’identi­fication et un critère de beauté pour les hommes et les femmes yoruba.

dessin perso – avril 2012 Masque Yoruba Bénin ( l’identique à celui qui a inspiré mon dessin en 2001), Fondation P Guerre. Marseille

Beaucoup d’interdits et de tabous entourent les masques. Ils sont plus nombreux et entraînent des sanctions plus sévères chez les Égun que chez les Gèlèdè. Ceci s’explique par le fait que les Égun constituent des sociétés secrètes. Toutefois, la loi du silence est fondamentale pour les deux organisations.

Si aucun mystère n’entoure l’identité du « porteur du bois », comme on appelle souvent l’homme qui revêt un masque gèlèdè, nul ne doit cependant l’interpeller ou l’ap­peler par son nom pendant sa « sortie ». Lui-même devra s’abstenir avant, pendant et après la danse, de mentionner, dénoncer ou critiquer les sorcières Il lui est également interdit, au cours de la danse, de faire tomber son masque ou de découvrir son visage, même si tout le monde connaît son identité.

Chaque  région du Nigéria possédant ses propres  coutumes, croyances,  ce pays  est riche  d’expressions  artistiques  diverses – dont les  Yoruba  sont  – un “exemple”.

 

Au niveau  artistique,  cet article  sur les masques  indique  plus précisément  le lien avec l’art de Picasso

 

A  noter  que le musée  des civilisations  africaines, à Lyon, possède  aussi de belles  “pièces”  Yoruba

tabouret Yoruba, au musée de Lyon


Disposant sur ma toile, des couleurs habitées (RC)

Disposant sur ma toile, des couleurs habitées (RC)

A fait l’objet d’une  variation poétique  de Jean-Jacques Dorio,dans  ses  « correspondances« ,

et d’un article  de Libellus dans  « sa  vue de la fenêtre dans la nuit ».,

J’ai fait mon propre  écho poétique  à celui  de Jean-Jacques, avec le texte ci-dessous, en me rappelant la région des Pouilles,  et particulièrement Polignano-a Mare  ( au sud  de Bari)

La fenêtre s’ouvre sur nos voyages secrets

Buées du vacarme salin des rafles sur l’espace

Ce qui nous tient éveillés, et rend sagaces

Sous cet après-midi luxueusement malaxés,

 

L’ajout et le reflux, matières minières

À laisser la mer nous envahir d’hier :

Le petit carré d’ocre résiste sans pensées

Mais en couleurs seulement dépensées

 

Sans paroles, et sans la moiteur intruse des terres d’été

En cet instant unique, à l’ombre évasive des oliviers,

Témoins millénaires de l’Italie proche de Sicile,

Du monde en regard mythologique, et en îles…

 

Immobile encore, sous les saccades du vent

Témoin de notre passage et notre instant

Sans pour autant me risquer à convier l’éternité

Disposant sur ma toile, des couleurs habitées…

en tentant une  traduction ;toute interprétation ( meilleure, ou différente ) sera bienvenue…

The window opens on our secret travels

Mist of saline uproar raids on the space

What keeps us awake and makes us sagacious

Under this afternoon luxuriously blended,

The addition and ebb, mineral materials

To leave the sea , invade us of yesterday:

The small square of ocher resists , without thoughts

But in colors, only expended

Without words, without wetness intruse of summer lands

Evasive shade of olive trees, in this unique moment,

Witnesses of thousand years, of Italy close to Sicily

A look,put in mythological world, and islands …

 

Still yet, under the wind jerks

Witness of our way,  and our instant

Without risking me to invite eternity

Arranging on my canvas, colors inhabited ….

NB: pour  ceux  qui apprécient Nicolas de Staël,  bien que ma peinture ne se situe  pas dans le même  état  d’esprit,   j’ai retenu sa citation,  qui me semble  chez lui, résumer  beaucoup de choses, ainsi que  chez un grand nombre d’artistes  utilisant la peinture…:

L’espace pictural est un mur, tous les oiseaux du monde y volent librement, à toutes profondeurs.

Nicolas de Staël, Lettre à Pierre Lecuire, 1949

NB: pour  ceux  qui apprécient Nicolas de Staël,  bien que ma peinture ne se situe  pas dans le même  état  d’esprit,   j’ai retenu sa citation,  qui me semble  chez lui, résumer  beaucoup de choses, ainsi que  chez un grand nombre d’artistes  utilisant la peinture…:

L’espace pictural est un mur, tous les oiseaux du monde y volent librement, à toutes profondeurs.

Nicolas de Staël, Lettre à Pierre Lecuire, 1949


L’art africain – suite – le Congo

L’art  traditionnel au Congo, présente  des facettes  très diverses, du fait de la multiplicité  des ethnies…

L’exposition de Bordeaux  » voir  l’invisible« ,

montrait justement  plusieurs  des facettes  de cet art,  que  je présentais   dans la statuette Hemba, avec mes  croquis,  ( l’humanité commence par le nombril)

en voila  d’autres, témoignant de cette diversité

 

avec les  fameuses  coiffes  Mangbetu, dont  voici une  photo  ( par  ailleurs  la galerie  flickR  de ggnyc, d’où est extraite cette photo, comporte nombre  de reproductions intéressantes  et détaillées)

Masque Salampasu – Kasanga

—  pour mieux  voir les croquis  à la  « taille  réelle »,  cliquer  directement  sur les images,  vous les verrez en  plus grand  format

—-

L’ensemble des croquis  perso a été fait sur place (environ 80 )

D’autres renseignements  sur mes  articles  par  rapport à l’art Africain

voir mon rapport  avec l’art africain, consulter

aussi https://ecritscris.wordpress.com/2012/01/09/lart-africain-au-burkina-faso/

https://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-02-eklablog/

https://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-03-la-terre-cuite-du-ghana/

https://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-04-le-cavalier-et-la-figure-assisedogon/

https://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-05/

https://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/71/

https://ecritscris.wordpress.com/2011/11/05/r-et-lart-africain-07-croquis-musee-des-arts-premiers/

et aussi  pour certaines  figurines,  la  stylisation extrème des formes:  voir  la tête  de cette  statuette  Yanda

ou cette  statuette  Zande, qui en a les mêmes  caractéristiques


l’art africain au Burkina Faso

l’art africain toujours intéressant dans ses formes et solutions pour combiner force et symbolisme est présent dans de nombreuses collections, en Suisse, en particulier, et aussi à la fondation « Guerre », située au musée de la Vieille Charité à Marseille c’est sur place – à la Vieille Charité – que j’ai fait ces croquis.

Le Burkina Faso, pays de l’Afrique de l’Ouest cotoyant le Niger, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Ghana est resté enclavé et très traditionnel. La caracctéristique de son art est différente de cellle des autres pays.

dessin perso - fondation Guerre - Marseille

 

masques et objets comportent souvent un aspect polychrome à deux ou trois couleurs principalement; noir, blanc, ocre rouge, de même que les décorations symboliques de certaines maisons ou concessions du sud du pays, en particulier chez les Gourounsi.

 

 

 

Au niveau des usages artistiques, plusieurs ethnies composant le pays donnent chacune naissance à des formes particulières: les Baoulé, les Bobo,les Bwa, les Lobi, les Mosso, les Gurunsi, pour n’en citer que quelques unes… ils sont souvent en forme de « plaques » et peuvent atteindre des dimensions importantes.

 

 

l’art africain au Burkina Faso          masque « soleil »

 

 

 

l’habitat décoré est souvent  en rapport…   voir le palais royal  à Tiébélé —  et l’article  qui en parle sur eklablog

 

toujours à Tiébélé, peinture sur mur récente ( fin dec 2011), avec technique traditionnelle Tiébélé étant d’ailleurs connu pour son palais royal, dont je présente plus bas une photo perso

 

photo perso: Tiébélé

 

Une synthèse des principaux domaines artistiques et types d’art présents au Burkina,

est présentée, au musée privé de Manega, au nord ( 50km) de Ouagadougou, en particulier son intéressant « pavillon de la mort ». Lien sur le site du musée…

Beaucoup des masques tricolores étant justement une des spécialités des sculpteurs de la région de Tiébélé. l’art africain au Burkina Faso_ En « annexe » voir ma parution sur wordpress « Colonnes de mémoire »


R et l’art africain – 07- : croquis musée des Arts Premiers

croquis musée des Arts Premiers, quai Branly Paris




RC dit : Ces arts que l’on dit primitifs….

ces croquis ont été faits sur place – pinceau encre de chine et pilote, le 30 décembre 2009.

Ce « chapitre » présente des dessins par rapport à l’art Africain: masque Yohure de Côte d’Ivoire,

statuette du Bénin,

statue d’ancêtre Hemba (Congo ).

boîte avec couvercle poignée éléphant Lazi ( Zambie),

Chaque oeuvre de distingue par une constante invention de formes matières, qui montre la diversité et la richesse de chaque peuplade-ethnie…

La maternité Bamileke, grande statue assez récente,

est intéressante dans l’espace sous beaucoup d’angles, elle prend vraiment le volume comme quelque chose à trois dimensions, et autour duquel on peut tourner.


R et l’art africain – 06 – aquarelles

l’Afrique

et les aquarelles,

avec ces « reproductions » de masques….

en fait, pour moi l’art Africain traditionnel, est un art accompli,
et le vocabulaire des formes, très inventif,
à travers un thème comme le visage, ici , permet et soutient une attitude créative, qui rentre un peu dans un état parallèle

( à savoir comment rendre la concentration, la densité, et la spiritualité qui peuvent se dégager des masques et statues ),

d’innombrables chef-d’oeuvres dont j’ai déja fait l’écho dans mon port-folio sur le musée du Quai Branly.

les deux derniers sont des masques de l’ethnie Dan ( côte d’Ivoire)

(Toutes  aquarelles  créations  personnelles  )

R et l’art africain – 05 –

 

Aquarelle –  statue Bambara  ?
-des productions
dejà anciennes
mais dont certaines
n’étaient
pas encore
scannées…
Aquarelle:  personnage  ( Dogon)  assis   avec un serpent  sur la tête.
dessin aquarelle  d’après une  statue  sans doute  de Côte  d’Ivoire

et bien voila qui complète le « tableau »


R et l’art africain – 04 – le cavalier , et la figure assiseDogon

le petit cavalier, et la figure assise Dogon

(  à noter  que j’ai fait quatre versions  de ce cavalier,  vu sous des angles  différents)

aquarelles   création perso  2004 et 2009


R et l’art africain – 03 – la terre cuite du Ghana

la tête en terre-cuite du Ghana


Aquarelle  : Création perso du 16 mai 2010

aquarelle de taille assez grande ( supérieure à un format A3)…

c’est un travail  » dans l’humide », c’est à dire en superposant des couches de couleur avant que celles du dessous ne soient sèches…. ce que je fais rarement, et qui ici m’a pris pas mal de temps…


R & l’art africain- 01 — l’humanité commence par le nombril

l’humanité commence par le nombril

Je suis humaine et pauvre de surcroît
Ma seule richesse est le fil de Soi
Que je n’ai pas encore coupé.                       ( texte  de constance 19)

J’ai bien lu cette maxime,
Inscrite sous le garçon unijambiste,
 » l’humanité commence parle nombril  »
Elle nous relie donc à la mère,Un murmure infime
Trajectoires, orbites, et tours de piste .
Je tiens ce fil de soi ,  si fragile,
Et pourtant solidement enraciné vers sa terre.

RC –  mars 2014
Ces croquis ont été produits très récemment début mai 2011 lors de l’exposition sur les arts africains au musée d’Aquitaine à Bordeaux…Ils sont tous – sauf le premier — statue « de force » ( fétiche) du Zaïre…)
issus de la même statuette du Congo, qui précise en légende: « l’humanité commence par le nombril » ethnie Luba Hemba
 cliquer  sur les reproductions  pour les  voir  à la taille  « originale »
le choix de cette statuette, et ces croquis parmi plusieurs dizaines réalisés, est dû au fait du « mystère » que me pose cette oeuvre, au sourire serein, presque Bouddha, que j’ai donc essayé de restituer à ma façon…



RC dit :

Arthémisia a dit…
…et les yeux clos sur son ventre, il regardait le monde…
8 mai 2011 14:25
fbd a dit…
j’aime beaucoup aussi la sculpture sacrée africaine!

Image

lumière dedans

peinture acrylique  sur toile non tendue…  grand  format  1,50x 1,70m

technique: superposition de couches  de couleurs acrylique  en transparence

scan 30


Premiers travaux d’étudiant

Ainsi des jeux  de  lignes, qui ne sont pas  ruptures, inspirés  à l’époque ,  de ma découverte  du cubisme,  et de Marcel Duchamp

  et repris en peinture ici

Avec sa variation en couleurs