Poudre tiède, et braises (RC)

Egon Schiele
« Jeune Femme demi nue allongée «
1911
J’ai fouillé dans les cendres
Et senti la poudre tiède de douceur
Accompagnée des morsures des braises » Ren
M, a sélectionné ces trois vers en provenance de « j’ai cherché le feu », en y faisant écho avec :
A Ren, je réponds:
–
Tu m’as enflammée l’espace d’un souffle -étreinte.
Comme tu as pris ton temps pour m’éteindre!
Ah! mais tiens je suis encore de braise!
—
ce qui a généré ———>
Ta parole est en moi, et tes yeux de braise
J’ai bien senti sur ma peau, tes dialogues ardents
Qui délaissent le tiède et le prudent
Si brûlants tes souvenirs, que je baise,
Souvenirs palpables qui reviennent me guider
Qui a dit que je voulais t’éteindre ?
C’est toi que je voudrais étreindre
Tout entière, et ton corps et tes idées
Le dialogue enchanté des amants
Va remuer les cendres
Ce n’est plus l’hiver, ni décembre
Mais le renouveau attendu, du printemps…
–
RC – 3 juin 2012
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Ouf… j’aime
19 décembre 2012 à 2 h 33 min