Disposant sur ma toile, des couleurs habitées (RC)
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Disposant sur ma toile, des couleurs habitées (RC)
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A fait l’objet d’une variation poétique de Jean-Jacques Dorio,dans ses « correspondances« ,
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et d’un article de Libellus dans « sa vue de la fenêtre dans la nuit ».,
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J’ai fait mon propre écho poétique à celui de Jean-Jacques, avec le texte ci-dessous, en me rappelant la région des Pouilles, et particulièrement Polignano-a Mare ( au sud de Bari)
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La fenêtre s’ouvre sur nos voyages secrets
Buées du vacarme salin des rafles sur l’espace
Ce qui nous tient éveillés, et rend sagaces
Sous cet après-midi luxueusement malaxés,
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L’ajout et le reflux, matières minières
À laisser la mer nous envahir d’hier :
Le petit carré d’ocre résiste sans pensées
Mais en couleurs seulement dépensées
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Sans paroles, et sans la moiteur intruse des terres d’été
En cet instant unique, à l’ombre évasive des oliviers,
Témoins millénaires de l’Italie proche de Sicile,
Du monde en regard mythologique, et en îles…
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Immobile encore, sous les saccades du vent
Témoin de notre passage et notre instant
Sans pour autant me risquer à convier l’éternité
Disposant sur ma toile, des couleurs habitées…
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en tentant une traduction ;toute interprétation ( meilleure, ou différente ) sera bienvenue…
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The window opens on our secret travels
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Mist of saline uproar raids on the space
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What keeps us awake and makes us sagacious
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Under this afternoon luxuriously blended,
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The addition and ebb, mineral materials
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To leave the sea , invade us of yesterday:
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The small square of ocher resists , without thoughts
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But in colors, only expended
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Without words, without wetness intruse of summer lands
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Evasive shade of olive trees, in this unique moment,
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Witnesses of thousand years, of Italy close to Sicily
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A look,put in mythological world, and islands …
Still yet, under the wind jerks
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Witness of our way, and our instant
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Without risking me to invite eternity
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Arranging on my canvas, colors inhabited ….
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NB: pour ceux qui apprécient Nicolas de Staël, bien que ma peinture ne se situe pas dans le même état d’esprit, j’ai retenu sa citation, qui me semble chez lui, résumer beaucoup de choses, ainsi que chez un grand nombre d’artistes utilisant la peinture…:
L’espace pictural est un mur, tous les oiseaux du monde y volent librement, à toutes profondeurs.
Nicolas de Staël, Lettre à Pierre Lecuire, 1949
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NB: pour ceux qui apprécient Nicolas de Staël, bien que ma peinture ne se situe pas dans le même état d’esprit, j’ai retenu sa citation, qui me semble chez lui, résumer beaucoup de choses, ainsi que chez un grand nombre d’artistes utilisant la peinture…:
L’espace pictural est un mur, tous les oiseaux du monde y volent librement, à toutes profondeurs.
Nicolas de Staël, Lettre à Pierre Lecuire, 1949
Une Larme versée,
Coule sur ton cou d’Ocre,
Comme une Huile parfumée,
Sur nos Vies médiocres…
Par delà la Lumière,
En contraste de l’Ombre,
Don de l’Âme en prières,
Que le Doute dénombre…
Je me donne à ta Toile,
Sans pensées et sans Voile,
Pour livrer le Passage,
À la Force du Message …
Manouchka
6 avril 2012 à 15 h 15 min
Bien sûr c’est toujours émouvant, passionant, de savoir que son écrit, et là, aussi l’image produite, puisse provoquer quelque chose chez celui qui la lit, la voit…
et encore davantage si cela suscite de la création, comme celle , poétique de notre lectrice…
24 avril 2012 à 16 h 13 min